Comment se déculpabiliser de commencer une thérapie ?
- Anaëlle Chossat

- 4 mars 2022
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 sept. 2022
Vous l'aurez compris, à travers ces posts, je tente de vous frayer un chemin pour vous lancer dans une thérapie. Et pour cela, je vous explique les étapes pour que cette décision devienne la plus sereine possible.
La culpabilité... quelle émotion étrange.
Il faut en avoir envie, certes. Mais il faut avant tout se rendre à l'évidence que l'humain est un être social et a fondamentalement besoin de l'autre pour se sentir le moins coupable possible d'avoir à utiliser les services d'un.e professionnel.le qui s'est dévoué au minimum cinq ans à apprendre le fonctionnement psychique de... l'autre justement. Et l'autre, ça passe également par soi. Je vous dis cela, car si j'ai choisi ce métier, c'est bien parce que j'ai cherché à comprendre mon entourage, mais aussi ce qu'il m'arrivait. Je suis moi-même passé par ce chemin de la thérapie, j'ai moi-même fait face à mes difficultés. Cela peut vous interroger, vous rassurer ou bien vous effrayer, mais j'en ai encore. Elles sont différentes, mais la vie entière est une interrogation, un raz-de-marée imprévisible. Il n'y a aucune honte à vouloir déposer sa souffrance, ses questionnements auprès d'une personne habilitée à recevoir cela et mieux encore, à vous faire un retour pour que vous avanciez.
L'être humain est égoïste, c'est un concept sociologique et quand on s'y penche... cela n'a rien avoir avec l'idée négative que l'on peut en avoir. Là où il faut faire attention, c'est... de ne pas être dans les extrêmes (comme pour tout, j'ai envie d'ajouter !). La peur, la joie, la déception... toutes ses émotions sont fondamentales, elles deviennent dangereuses lorsqu'elles prennent une trop grande place, au point de faire souffrir. Peut-être qu'ici, vous vous reconnaîtrez, alors j'aimerais vous rappeler que vos émotions sont légitimes. Il s'agit de les "accepter" dans le sens les apprivoiser, apprendre à faire avec (pas de manière passive en les subissant !)... mais bien en travaillant avec, en parlant d'elle en thérapie afin de vous connaître davantage. C'est de cette manière, qu'elles ne seront plus aussi douloureuses, puisqu'en l'apprivoisant, vous ne mettrez plus cette connotation aussi négative derrière et alors... elle sera moins intense. Je doute que mon explication soit très claire, et je crains qu'elle paraisse plus simpliste qu'elle ne l'est en réalité. C'est la raison pour laquelle j'aimerais ajouter une notion importante... l'inconscient. C'est à cause de ce petit mot "l'inconscient' que tout peut être perçu si compliqué. Il y a ce que l'on voit... et puis touuuut ce que l'on ne voit pas derrière. Et mon travail à moi, c'est de déceler ce qui fait preuve de l'inconscient chez vous, et qui vous bloque. On pourrait dire que l'on remet de l'ordre, mais que l'on ne sait pas vraiment comment on va faire. Pourquoi ? Car votre histoire, votre vécu, vos ressentis, votre passé, votre présent et votre avenir vous appartient. Il est unique, vous êtes unique. Chaque travail entrepris avec vous est une découverte. La seule chose que l'on sait lorsque l'on commence le travail, c'est qu'il y a des périodes plus faciles que d'autres, mais qu'au bout il y a une meilleure connaissance de soi, et alors un apaisement, d'une manière ou d'une autre.



Commentaires